Critiques Séries : The Last of Us. Saison 1. Episode 1.

Critiques Séries : The Last of Us. Saison 1. Episode 1.

The Last of Us // Saison 1. Episode 1. When You’re Lost in the Darkness.

 

Etant donné que je n’ai jamais joué au jeu vidéo dont The Last of Us est l’adaptation, je ne peux comparer les deux produits. Craig Mazin (Chernobyl, Very Bad Trip 2) adapte alors ce jeu vidéo en offrant au récit un sentiment de vie. Si The Last of Us reprend certains poncifs de la série de zombies (notamment dans la mise en scène aux couleurs poisseuses), il y a quelque chose de vivant dans cette série qui rend le spectacle d’autant plus passionnant. La série ne perd pas de temps à installer les personnages et l’histoire. Après une brève introduction en 1968 sur l’arrivée potentielle d’une pandémie (notamment en induisant le rôle des avions et des voyages dans le monde), la série peut enfin nous introduire son héros phare incarné par Pedro Pascal : Joel. Nous sommes en 2003 et The Last of Us est assez maligne pour induire rapidement à travers quelques petits éléments que la pandémie est déjà bien installée et qu’elle ne demande qu’à se réveiller (notamment avec le personnage de la grand-mère). 

 

Quand le monde tel que vous le connaissiez n'existe plus, quand la ligne entre le bien et le mal devient floue, quand la mort se manifeste au quotidien, jusqu'où iriez-vous pour survivre ? Pour Joel, la survie est une préoccupation quotidienne qu'il gère à sa manière. Mais quand son chemin croise celui d'Ellie, leur voyage à travers ce qui reste des États-Unis va mettre à rude épreuve leur humanité et leur volonté de survivre.

 

C’est assez fou car ce premier épisode de The Last of Us est tellement riche qu’il faudrait presque le regarder deux fois pour réellement comprendre tous les petits éléments qui sont glissés afin de rendre le récit plus touffu et donc plus palpitant. L’action se met alors rapidement en place avant de faire un nouveau bon dans le temps en 2023. Ce qui se passe lors de l’attaque en elle-même ne laisse jamais au téléspectateur le temps de respirer. Le seul moment où l’action ralentie c’est pour tuer un personnage auquel on s’attache rapidement dans l’introduction de l’épisode : la fille de Joel. Avec 1h20, ce premier épisode a le temps de présenter son univers. Une fois que l’on est à Boston en 2023 avec ce qui reste de la ville, alors The Last of Us offre une aventure apocalyptique assez palpitante. On retrouve la narration de Chernobyl du même créateur et un changement dans la mise en scène qui permet aussi de contrebalancer avec la partie « vivante » de la série. Mais la vie reste présente. 

 

The Last of Us présente une nouvelle société où le danger n’est pas que dû aux zombies qui trainent mais aussi à cette nouvelle société qui s’est construite sur les ruines de la société que l’on connaît. Les personnages naviguent alors entre les vestiges du passé, sans trop savoir où ils vont. Avec énormément de personnages à emmagasiner dans ce premier épisode, il va falloir que The Last of Us puisse prendre le temps de les développer par la suite mais je fais confiance aux scénaristes. Quand je vois la façon dont tout cet univers, tellement riche, est introduit… je ne peux qu’avoir envie de découvrir la suite. Notamment avec Tess (incarnée par Anna Torv qui me manquait terriblement à la télévision). Le casting est très réussi ce qui donne forcément à de nombreuses scènes plus d’aplomb et rend la série d’autant plus palpitante. 

 

Je suis impressionné par la façon dont ce premier épisode parvient à construire un univers de toute pièce (certes basé sur un jeu vidéo). Je ne sais pas du tout où The Last of Us veut nous emmener mais je pars pour un voyage de neuf épisodes avec grand plaisir. C’est tellement riche et passionnant que je n’ai pu décrocher une minute de mon écran. J’ai déjà envie de revoir l’épisode afin de découvrir (peut-être) des choses que j’aurais pu rater au premier visionnage.  

 

Note : 8.5/10. En bref, en termes de construction d’un univers, The Last of Us est une excellente aventure. Le casting est plus que réussi et en plus d’une heure on est happés par les émotions et l’action. Une belle réussite. 

Disponible sur Amazon Prime Video

 

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D
*edit*<br /> Je viens de lire votre chronique un peu "déçue" de l'épisode 9, ce qui me conforte dans mon choix d'avoir visionné deux fois l'épisode 1.<br /> En effet je pense que le personnage de Marlène est au coeur de cette histoire depuis le début, puisque c'est elle qui pousse Joel et Tess à "convoyer" Ellie à travers les Etats-Unis. Il me semble donc logique qu'elle ait ce rôle à la fin.<br /> Pour ce qui est de la fin "mitigée"(sentiment partagé par beaucoup), je vous renvoie aux propos de Craig Mazin à ce sujet : il dit avoir montré la puissance de l'Amour (avec un grand A), qui peut parfois nous pousser à commettre des actes injustes, voire impardonnables...<br /> Pour a part, cette fin de le la saison m'a troublé, et m'a poursuivie le lendemain en me poussant à y réfléchir pour en trouver le sens.
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D
Bonjour,<br /> Je suis entièrement d'accord avec votre chronique !<br /> Si ce n'est que j'ai personnellement choisi de visionner une deuxième fois cet épisode, pour de vrai, ce que je n'ai pas regretté en regardant la suite !<br /> Je viens de finir cette saison 1, qui pour moi est une des séries les plus passionnantes que j'ai pu voir depuis longtemps.
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