30 Janvier 2024
Chicago Med // Saison 9. Episode 2. This Town Ain’t Big Enough for the Both of Us.
Marcel a toujours été un dur à cuire dans le sens où il n’aime pas la concurrence. L’arrivée de Zola à la place de Will dans Chicago Med a forcément joué un rôle. Elle est parfaite pour remplacer Will et je trouve qu’un personnage féminin est pile poil ce dont la série avait besoin. J’apprécie aussi que les scénaristes ne fassent pas la même chose qu’avec Will et qu’ils changent un peu l’histoire. Notamment par rapport à son passé même si la dynamique entre Marcel et Zola donne l’impression que les scénaristes tentent de répéter ce qu’ils ont déjà fait avec Will et Marcel par le passé. J’aimerais bien un brin d’originalité car cela pourrait rapidement devenir lassant si Chicago Med répète ses intrigues. Ce n’est pas la première fois qu’elle se répète, surtout que l’histoire de Will vs Marcel a duré pendant des années sans qu’il n’y ait de réelle évolution intéressante entre les deux personnages (en dehors de la saison précédente).
Zola est tout comme Will empathique avec ses patients. Cela permet de s’attacher plus facilement à ses cas et à la façon dont elle les gère. Elle est capable de faire des choses afin de sauver ses patients même si ce n’est clairement pas toujours éthique d’un point de vue médical. C’était une chose que j’aimais bien avec Will même si ce dernier avait tendance à être un brin filiforme comme personnage. La série ne lui a jamais vraiment donné l’occasion d’éclore et d’évoluer. Il était coincé dans le même rôle encore et encore. Cet épisode suit tout de même une certaine thématique, tant dans les cas médicaux que les résidents : les secondes chances. Après tout, Zola mérite bien une seconde chance même si elle a été virée de sa dernière résidence. J’aime bien ce nouveau personnage car il apporte une fraîcheur bienvenue dans une série qui avait besoin de ça au bon moment.
L’histoire d’Archer commence à m’ennuyer. Enfin, dans cet épisode en tout cas. La série semble avoir du mal à faire décoller certaines intrigues autour de ses personnages. L’histoire d’Archer n’évolue pas grandement. Les histoires personnelles de divorce des personnages permettent de nous attacher un peu plus à eux même si cela n’a jamais été la plus grande force de Chicago Med. Je préfère quand Chicago Med a de vrais cas médicaux importants et palpitants. On ne peut pas dire que cet épisode soit aussi efficace que le précédent de ce point de vue là. Les scénaristes mettent donc les personnages avant les cas de la semaine ce qui permet surtout de donner les enjeux de la saison à venir. L’ambiance de Chicago Med reste assez maussade même si j’ai hâte de voir tous les nouveaux grandir.
Note : 4.5/10. En bref, les cas médicaux n’ont rien d’original. Zola est clairement devenu ma favorite mais il va falloir que les scénaristes cherchent l’originalité et sortent de ce schéma avec Marcel déjà vu avec Will par le passé.
Prochainement sur TF1
Chicago Fire // Saison 12. Episode 2. Call Me McHolland.
Mouch veut changer de surnom. Sincèrement, si c’est le genre d’intrigues que Chicago Fire veut développer cette saison, on n’est pas rendus. Ce que cet épisode démontre une fois de plus c’est à quel point les scénaristes n’ont plus beaucoup d’idées et surtout que les moyens développés par les producteurs sont bien moindre par rapport aux saisons précédentes. Il y a clairement une réduction du budget pour que Chicago Fire nous délivre aussi peu de cas de la semaine et autant de séquences mettant en scène les vies personnelles de nos héros. Je pense notamment au mariage de Brett qui est en train de m’ennuyer au plus haut point. Je suis content pour elle qu’elle se marie mais à un moment donné les scénaristes forcent un peu trop sur ce sujet et ne parviennent pas à faire grand chose de neuf. On est dans une salle d’attente avant le mariage donc les scénaristes meublent. A côté de ça, Ritter demande à Hermann de voir un médecin. J’aime bien la dynamique entre les deux personnages. C’est la jeune et l’ancienne génération qui partagent quelque chose.
C’est d’ailleurs ce genre d’intrigues que je veux voir plus souvent dans Chicago Fire. Cela met en avant l’héritage de la série entre les anciens et les nouveaux. Ritter est un bon personnage que j’aimerais voir évoluer au fil des épisodes cette année. Notamment car Chicago Fire donne l’impression qu’elle n’a plus grand chose à raconter autour de ses anciens personnages. Il y a Cruz malgré tout. Ce dernier veut passer le test de lieutenant. Ce dernier est là depuis longtemps donc il mérite bien de passer ce test afin d’évoluer. Cruz a du mal à s’ajuster mais si la série continue dans cette direction alors je pense que c’est une bonne nouvelle. Severide ce son côté est de retour mais ce personnage m’ennuie depuis tellement de saisons que je ne comprends pas qu’il soit encore là. J’apprécie tout de même qu’il soit sur le terrain plutôt que dans les intrigues d’enquêtes où il était coincé pendant plusieurs saisons.
Cruz et Hermann sont les anciens que je préfère dans Chicago Fire désormais mais ce sont les nouveaux qui m’intéressent le plus. Le surnom de Mouch n’était pas le genre d’intrigues que j’attendais dans Chicago Fire. Cela apporte un brin de légèreté qui plaît mais ce n’est pas ma tasse de thé. Une fois de plus, cet épisode de Chicago Fire tente des choses mais n’en réussi pas beaucoup. J’apprécie que Ritter ait plus de place, que les nouveaux commencent à prendre leurs marques mais il serait temps pour Chicago Fire d’évoluer et de réellement entrer dans le coeur de l’action. Le scénario manque cruellement d’idées et les cas de la semaine sont tellement fauchés que le budget de la série doit clairement passé intégralement dans les salaires des anciens de la série. J’espère que Gibson sera plus présent dans les prochains épisodes, il me semble intéressant lui au moins. Rome Flynn (How to Get Away with Murder) a toute sa place si les scénaristes lui en laisse l’opportunité.
Note : 4/10. En bref, les nouveaux restent les éléments les plus intéressants de Chicago Fire.
Chicago PD // Saison 11. Episode 2. Retread.
Kevin Atwater est clairement le seul personnage (avec Dante) à tenir la série debout. L’histoire de Ruzek aurait pu être intéressante si les personnages étaient réellement en symbiose. J’ai l’impression que Chicago PD a perdu totalement cet esprit d’équipe qu’elle avait créé au départ. J’avais aimé la saison 1 en grande partie car cette équipe fonctionnait en groupe. Depuis que les producteurs ont fait des coupures dans le budget et que chaque épisode a son personnage « premium » cela commence à se ramollir complètement. Cet épisode n’était pas raté mais il n’était pas bon non plus. Chicago PD n’arrive plus à dégoter une véritable originale à travers ses intrigues et ses personnages. Par chance, cet épisode reste meilleur que le précédent (et je me demande si au fond les deux épisodes n’étaient pas dû être diffusés dans le sens inverse).
Cet épisode est une transition plus intéressante pour cette saison (même si la structure adoptée ne me plaît guère). Ce qui manque cruellement à Ruzek c’est de l’émotion. Cet épisode ne transpire pas grand chose si ce n’est de la série policière de consommation courante. C’est sympa sur le moment mais cela ne laisse aucun souvenir impérissable. Une grande partie de cet épisode est là aussi très prévisible ce qui ne permet pas de spécialement se sentir en danger face aux actions des personnages. Ce qui manque aussi à Chicago PD c’est quelque chose de sombre qui donnerait l’impression que tout le monde est en danger constant. Là on a perdu totalement ce sens du danger pour quelque chose de plus simpliste. Les scénaristes ne font plus d’efforts pour que les personnages aient peur (et nous pour eux).
Voir Ruzek faire des choses sans penser aux conséquences est un peu plus intéressant et pertinent. Chicago PD a souvent développé son récit autour de personnages qui ne sont pas éthiques mais au fil des années, quelqu’un comme Voight s’est tellement ramolli que le résultat n’est plus palpitant. Chicago PD a une mécanique qu’elle a tellement usé qu’il n’y a plus de véritables surprises. Malgré tous les défauts que je peux trouver à Chicago PD, je reste présent car j’aime une partie des personnages mais ramenez nous Dante Torres à plein temps et Atwater en version plus sombre. On aura alors quelque chose d’un brin plus percutant. Hailey m’ennui tellement que je n’arrive plus avec ce personnage et Voight est englué dans la même réthorique.
Note : 4.5/10. En bref, on y est presque mais ce n’est toujours pas ça.
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