7 Février 2024
Chicago Med // Saison 9. Episode 3. What Happens in the Dark Always Comes to Light.
Il n’y a rien de mieux qu’une série qui mélange la vie privée avec la vie professionnelle. Dans ce nouvel épisode, le rencard d’Hannah ne va pas se passer comme prévu quand il est interrompu par un homme et sa petite amie qui tombent dans les pommes (et vont presque mourir à cause de cocaïne mélangée à du Fentanyl). Chicago Med parle d’un fléau médical sur le sol américain où la cocaïne est coupée au Fentanyl, cette drogue qui est responsable de tout un tas de problèmes de santé publique sur le sol américain. C’est important qu’une série médicale de cet acabit parle de ce sujet. C’est introduit de façon assez abrupte ce qui permet de ne pas s’ennuyer et de rapidement nous mettre dans le bain. Chicago Med est toujours au top quand elle mélange les histoires personnelles et médicales. C’est l’une de ses forces et l’une des forces de l’univers Dick Wolf. Les séries sont incapables de se concentrer uniquement sur des histoires personnelles mais quand celles-ci sont liées au reste, alors c’est tout de suite bien plus palpitant.
Cela fait plaisir de voir Hannah au centre d’un épisode de Chicago Med. J’aime beaucoup ce personnage et elle apporte elle aussi une fraîcheur bienvenue à l’univers. Jusqu’à présent, Chicago Med avait tendance à tourner autour du même lot de personnages alors quand les femmes sont à l’honneur, cela change complètement la dynamique et le récit gagne forcément des points à mes yeux. Ajoutez à cela l’histoire du Fentanyl qui est introduite de façon logique et intelligente. L’histoire de Ripley à côté de ça n’apporte pas grand chose de neuf mais elle permet d’étoffer le reste du récit et surtout de développer les relations entre les personnages. Je suppose même que Hannah et Kyle/Nick ne vont jamais finir ensemble pour la simple et bonne raison que les scénaristes veulent la coller à Ripley. Je ne suis pas contre si c’est bien fait et bien amené par la suite dans la saison.
Jusqu’à présent, cette saison 9 de Chicago Med ne change pas à bousculer la mécanique habituelle de la série mais nous propose tout de même quelque chose de réussi. On s’attache aux personnages facilement et les intrigues médicales sont ici bien plus palpitantes que dans l’épisode précédent. Notamment car la variété de cas permet aussi de développer la vie personnelle de chacun des membres de l’équipe. Cela change de l’épisode précédent qui laissait le récit personnel des personnages répéter un schéma vu et revu avec Will et Marcel durant huit ans. Sharon de son côté a elle aussi le droit d’être heureuse et d’être un peu plus présente la série. C’est une très bonne nouvelle, surtout si elle a enfin l’occasion d’être heureuse. Le côté du cancer du pancréas est là aussi une occasion pour Chicago Med de faire de la pédagogie et de rappeler qu’un cancer détecté tôt peut permettre d’être soigné ou en tout cas de prolonger la vie (car souvent ce cancer est pris trop tard et il ne reste alors que peu de temps aux gens à vivre).
Note : 6/10. En bref, des problèmes médicaux associés à la vie personnelle des personnages et nous avons un bon épisode de Chicago Med.
Prochainement sur TF1
Chicago Fire // Saison 12. Episode 3. Trapped.
On repart dans les enquêtes dans Chicago Fire. Je dois avouer que c’est un élément qui ne m’a jamais spécialement plu dans la série. Brett et Violet ont tout de même quelque chose à raconter alors qu’elles enquêtent sur une histoire de violences domestiques. C’est encore une thématique très actuelle que Chicago Fire aborde. J’ai toujours aimé les séries de Dick Wolf quand elles parlent de sujets modernes qui touchent la société américaine. C’est le cas dans « Trapped ». J’apprécie aussi que Brett et Violet forment un duo. Cela permet de mettre les femmes de la série à l’honneur même si l’intrigue en elle-même manque cruellement de punch et de surprises. C’est un défaut inhérent à Chicago Fire depuis pas mal de temps. La série n’offre plus grand chose de neuf dans sa mécanique. On a une bonne idée mais elle est coincée dans un scénario téléphoné.
Celui que j’aime beaucoup en ce moment c’est Derrick Gibson. Je trouve dommage que la série ne lui donne pas forcément plus de place mais ce petit nouveau apporte enfin un peu de fraîcheur à un casting qui a tendance à faire encore et encore les mêmes choses. J’aime aussi voir Severide cette année sur le terrain. Bien que le personnage en tant que tel d’un point de vue personnel ne m’intéresse plus (et son mariage à venir ne m’excite pas du tout), il est bien mieux sur le terrain que dans les enquêtes qu’il gérait dans les dernières saisons. Le petit accident de transpalette est plutôt correct. Ce n’est pas exceptionnel par rapport à ce que Chicago Fire a déjà pu faire par le passé mais il y a une urgence et de l’action. C’est ce genre de choses que je veux voir plus souvent dans chaque épisode.
Cruz a enfin quelque chose qui évolue. Après l’épisode précédent, son intrigue prend un peu plus de poids dans le récit. J’ai hâte de voir le personnage évoluer car il mérite amplement. Cela fait des années qu’il est au casting de Chicago Fire donc ce n’est qu’une récompense bien méritée. Il va cependant falloir que les scénaristes musclent un peu plus son histoire afin de lui donner une vraie ambition. Cet épisode n’est pas aussi raté que les deux précédents mais il est parfois trop léger sur les développements et assez avare en idées nouvelles. En dehors du petit nouveau qui apporte une vraie nouveauté au récit et une intrigue qui permet de parler d’un sujet de société fort (et complexe), Chicago Fire ne fait pas grand chose de neuf.
Note : 4/10. En bref, j’apprécie que la série tente des choses mais elle est toujours coincée dans une mécanique usée.
Chicago PD // Saison 11. Episode 3. Safe Harbor.
A la fin de cet épisode, Chicago PD satisfait enfin les fans de la série. Ce n’est pas ce que j’ai préféré dans cet épisode mais d’un autre côté, il était temps que les scénaristes aillent dans ce sens. C’est aussi une façon de montrer que les personnages de Chicago PD ne sont pas tous froids comme des glaçons et incapable d’aimer. Burgess et Ruzek peuvent maintenant dormir sur leurs deux oreilles mais Chicago PD aura forcément l’occasion de mettre leur relation sur un piédestal d’ici la fin de la saison. Sinon ce ne serait plus Chicago PD. Tout n’est jamais tout rose et dès qu’un personnage est un peu heureux dans sa vie, le scénario vient nous rappeler que l’univers est sombre. Cette semaine, c’est Kim Burgess qui est au coeur de l’épisode. Je trouve la mécanique de l’épisode centré sur un personnage en particulier toujours ridicule et répétitive mais bon, j’aime bien Burgess donc je ne vais pas bouder totalement mon plaisir.
Elle prend l’affaire à bras le corps et s’avère être à la hauteur des attentes. La mécanique de Chicago PD reste huilée mais commence à devenir un brin redondante. J’ai l’impression que les scénaristes n’ont de cesse de se répéter et je trouve ça dommage. Marina Squerciati reste un élément important au casting de la série. On sent l’actrice investie et je la préfère largement à son homologue féminin qui a eu le premier épisode de la saison pour nous rappeler tous ses simagrées. J’aime l’empathie de Burgess dans Chicago PD et cela donne souvent des épisodes plus touchants. On découvre même dans cet épisode (après 11 saisons) que Burgess parle espagnol. C’est amusant comme petite attention mais une occasion de nous révéler encore quelque chose sur un personnage. Ce n’est pas grandiose mais d’un côté, on peut se satisfaire de ça malgré tout.
Chicago PD parle aussi d’un sujet de société assez fort qui touche souvent des minorités. C’est quelque chose que j’aime dans une série policière même si la série n’arrive pas à faire des intrigues percutantes. C’est très intéressant mais dans son ensemble j’ai trouvé l’épisode assez mou. Cela manque de surprises et de rebondissements qui valent le détour et viennent nous rappeler que Chicago PD peut nous surprendre. L’autre élément qui me plaît c’est Alvarado. L’introduction d’un nouveau personnage est toujours excitante et il semble être au départ un gentil tout plein. Mais rapidement, on se rend compte qu’il n’est pas du tout le gentil que l’on pouvait imaginer. Chicago PD joue assez bien sur les deux tableaux avec lui ce qui permet d’apporter un brin de fraîcheur là aussi. En soit, cet épisode n’est pas le meilleur de Chicago PD et reprend la mécanique usée de la série mais il y a quelques idées qui sortent du lot et permettent de passer un bon moment.
Note : 5/10. En bref, Burgess reste un élément essentiel au casting de Chicago PD comme elle le démontre une fois de plus ici.
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