Disko 76 (Saison 1, épisodes 1 et 2) : la fièvre du samedi soir

Les années 70, les années disco qui commence à faire leur apparition en Allemagne et une série qui nous plonge dans cet univers musical qui a fait danser toute une génération en boîte de nuit. L’an dernier, c’était les années 80 qui étaient à l’honneur avec la série mexicaine de Paramount+ Tengo Que Morir Todas Las Noches. Cette année nous partons en Allemagne avec une idée bien différente derrière la tête. Disko 76 parle à la fois de la musique disco mais aussi de la liberté que cette musique a incarné. Dès le début, la jeune Doro est attachante. J’ai toujours aimé les séries sur des périodes musicales car c’est souvent l’occasion de se plonger dans la vie d’une autre époque à travers des musiques qui ont incarné quelque chose pour les générations précédentes. Le disco a marqué le monde entier car c’était un hymne à la liberté de danser. 

Bochum, 1976. La jeune Doro cherche à échapper à un mariage étouffant en se réfugiant dans le monde libre et coloré du disco. Elle tombe amoureuse des rythmes sexy et groovy de la musique, mais aussi d’un séduisant danseur, Robert. Elle décide alors d’ouvrir une boîte de nuit disco avec son frère et de mener une double vie risquée.

Doro est amoureuse du disco, de ses sons enivrant et sexy mais ce n’est pas du goût de tout le monde. Le premier épisode présente notamment la vie malheureuse de notre héroïne. Elle est mariée à quelqu’un qu’elle n’aime pas, elle a une vie dans laquelle elle n’est pas épanouie. Tout ça jusqu’au moment où elle va rencontrer un séduisant danseur, Robert, qui va la faire chavirer et la motiver à changer complètement sa vie. Ouvrir une boîte de nuit disco ? C’est là dessus qu’une bonne partie de Disko 76 se repose. Au delà de l’époque et de la situation allemande dans les années 70, la série se concentre sur le monde de la nuit allemand et la difficulté pour certains d’ouvrir des établissements. Mais les choix de vie de Doro ont aussi des conséquences. 

Disko 76 n’est pas parfaite mais elle a surtout le mérite de nous ramener assez intelligemment à cette époque. Les romances, la musique, le dancefloor, tout participe à créer une ambiance assez réussie. Il y a un travail dans les décors et les costumes qui permet de croire à cette aventure. Ce n’est pas la série qui m’a le plus marqué mais les allemands ont une écriture qui est assez rustre par moment. Cela manque des sentiments que l’on peut espérer. Je m’attendais à tomber moi aussi amoureux car j’ai toujours eu un amour profond pour les séries qui parlent de périodes musicales (et la série mexicaine de Paramount+ était une jolie surprise l’an dernier) mais j’espère que la suite de la saison saura rendre cette romance plus attachante. Pour le moment Doro est toute mignonne et sympathique mais je n’arrive pas à croire pleinement à son aventure romancée. 

Note : 5/10. En bref, un joli travail sur le décorum ne permet pas de cacher le manque de sentiments dans cette romance que la série veut nous vendre. 

Diffusée dans le cadre du Festival Séries Mania 2024. Prochainement en France