One More Time (Saison 1, 13 épisodes) : sport pour tous et tous au sport

One More Time (Saison 1, 13 épisodes) : sport pour tous et tous au sport

En janvier dernier, la chaîne canadienne lançait sa comédie de bureau One More Time. Sur le papier la série avait énormément de potentiel et après treize épisodes, je dirais qu’elle a surtout besoin de plus de temps. Les saisons courtes de sitcom c’est une fois de plus un peu la plaie de notre époque. La série de D.J Demers (il incarne aussi le rôle principal) s’inspire de ses propres expériences et ça se ressent. C’est d’ailleurs ça qui rend One More Time d’autant plus intéressante et attachante. Le personnage de Demers est irrésistiblement attachant, charismatique et rôle. Un peu comme le comédien dans ce qu’il a pu faire d’autre. Dans One More Time il incarne le manager d’un magasin de sport d’occasion. Le principe du magasin n’est pas neuf dans les sitcoms (Superstore reste une référence) mais l’univers du sport permet de donner à One More Time une autre dimension. Notamment sur les valeurs même du sport. Ce n’est jamais toujours bien amené mais il y a d’agréables moments qui ponctuent la saison. 

 

Sauf que One More Time avait clairement besoin de plus d’épisodes pour se révéler. Je trouve que treize épisodes c’est ici beaucoup trop court pour donner de la voix à tous les petits personnages secondaires amusants ou encore aux intrigues pour réellement éclore. On arrive à la fin de la saison avec un goût d’inachevé, comme si la saison n’avait pas vraiment eu le temps d’arriver à sa conclusion ou en tout cas de développer suffisamment son univers. D.J. (le personnage) est un ancien joueur de hockey professionnel et le but de la saison était clairement de le remettre sur des patins. Le dernier épisode nous offre ça en guise de moment plus touchant avec quelques éléments humoristiques. C’est sympa mais là aussi One More Time aurait pu prendre plus de temps pour mieux installer cette aventure. 

 

Le reste du casting est bon. Cela fait plaisir de voir des nouvelles têtes que je ne connaissais pas du tout (en dehors de Daniel Bierne vu dans Ginny & Georgia et Fargo). Les comédies canadiennes ont déjà fait leurs preuves et One More Time mériterait bien de gagner une saison 2. J’ai envie de voir l’univers grandir et les personnages évoluer. Il y a bien plus de potentiel que ce que cette première saison nous présente. Mais justement, le manque de plein de petits trucs au fil des épisodes empêche de pleinement s’imprégner de l’univers. C’est bien mais cela aurait pu être tellement meilleur. Notamment encore plus drôle. Les situations ne sont pas toutes amusantes, pas toutes touchantes et le résultat c’est une comédie qui n’ose pas suffisamment. J’aurais aimé que l’on aille plus loin sur le handicap du héros aussi. Tant dans l’émotion que dans l’humour. Je ne sais pas si c’est pour éviter de froisser des associations mais One More Time aurait pu être tellement plus. 

 

Note : 5/10. En bref, des encouragements car c’est une bonne comédie gâchée par un manque de cran et un nombre trop restreint d’épisodes pour développer l’univers. 

Prochainement en France

 

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