Knuckles (Mini-series, 6 épisodes) : Wade Whipple feat. Knuckles

Le sidekick de Sonic a droit à sa propre série et je dois avouer que cela a forcément quelque chose d’excitant. Pourquoi ? Car les deux films Sonic sorti ces dernières années étaient plutôt réussis et ravivaient la flamme nostalgie d’un gosse qui a grandi avec le jeu vidéo. Ce spin off dérivé des deux films nous plonge donc dans l’univers de Knuckles avant Sonic 3 qui va débarquer à la fin de l’année 2024. C’est une occasion de nous faire patienter tout en élargissant l’univers. Pour mieux se concentrer sur Knuckles, James Marsden est en vacances et Jim Carrey est totalement absent. Dommage qu’en six épisodes Knuckles n’exploite pas pleinement son potentiel, surtout car l’on se concentre plus sur Wade que Knuckles lui-même mais j’ai tout de même apprécié l’ensemble. Wade (incarné par Adam Pally) n’est pas spécialement intéressant comme personnage. Ce qui rattrape forcément cette aventure familiale ce sont les apparitions de Knuckles, les effets spéciaux et scènes d’action qui sont réussies. 

Série spin-off de la franchise cinématographique Sonic centrée sur Knuckles.

L’histoire de la saison manque de rythme et d’idées. Pour nous rappeler le nom de la série, Knuckles est de temps en temps poursuivis par des vilains ce qui permet de créer des situations rythmées dans chaque épisode. Mais le plus gros problème de Knuckles c’est que la série ne sait pas vraiment ce qu’elle veut être. Il y a des tas de références nostalgiques qui fonctionnent et me plaisent mais une bonne partie de Knuckles se concentre aussi sur des caméos qui ne sont pas spécialement utiles (Kid Cudi, Christopher Lloyd, Cary Elwes, etc.). Mais à vouloir ajouter énormément d’ingrédients en plus de rassembler plusieurs intrigues en même temps, Knuckles a du mal à trouver le bon équilibre. Pour une série qui s’appelle Knuckles, on s’attend forcément à ce qu’il soit l’élément central de la série mais non c’est Wade. 

Ce n’est pas que Wade n’a pas des choses intéressantes à nous dire mais le scénario se contente d’éléments vus et revus de la comédie dramatique familiale avec une morale sur le besoin de se trouver un chez soi, d’avoir des amis, etc. Adam Pally est très bien dans le rôle car il lui va comme un gant. Disons que le scénario s’est clairement adapté au talent de l’acteur qui ne change pas de registre. Les meilleures scènes de Knuckles sont celles où Knuckles interagit avec les personnages autour de lui et pas seulement Wade. Certes, les scènes entre Knuckles et Wade sont vraiment les meilleures de la saison mais ce que Knuckles prouve c’est que sans lui, la série n’aurait pas grand chose de plus à apporter. 

Après six épisodes, Knuckles reste une série assez vaine. Il y a des idées, des effets spéciaux réussies, un peu de nostalgie qui m’a forcément séduit mais je me suis plus ennuyé que j’ai pris mon pied. L’histoire en elle-même manque d’originalité. Il aurait été intéressant de changer un peu de registre car celui de la comédie de potes et le besoin de grandir, se trouver une famille, etc ce n’est pas nouveau. Surtout quand c’est écrit comme tout ce qui s’est fait auparavant dans le registre. 

Note : 5/10. En bref, ce n’est pas vraiment une série sur Knuckles mais plutôt sur Wade Whipple avec quelques apparitions (réussies) de Knuckles. 

Disponible sur Paramount+