13 Juin 2024
Pretty Little Liars: Summer School ne semble pas vouloir laisser la tension redescendre. Si « Friday the 13th » m’a un peu déçu par rapport aux épisodes précédents, « Hell House » est une occasion bien sympathique de relancer la machine. Dans le premier épisode des deux, nous revenons sur l’histoire d’Archie et Rose Waters. C’est un élément clé dans la suite de l’histoire puisque nous avons tous que Rose Waters est la vilaine de la saison. A chaque épisode, Pretty Little Liars: Summer School continue de faire des révélations permettant petit à petit de comprendre ce qui s’est passé. Notamment le lien avec le Dr Sullivan. Forcément que le Dr Sullivan est le principal suspect des évènements qui se passent dans cette saison mais ce n’est pas la seule chose que ces deux épisodes font.
La relation entre Tabby et Christian apporte de son côté une dynamique assez différente. Ce projet de marathon ciné continue de soutenir le reste de la saison et son inspiration claire des slashers des années 80. J’aime bien cette inspiration car Pretty Little Liars: Summer School ne suit pas le schéma classique mais s’en inspire afin d’ajouter sa petite touche d’originalité. Les histoires de marathon ciné d’horreur ce n’est pas nouveau (on a déjà eu cette intrigue dans plusieurs Scream notamment) mais cela permet de donner du cachet au reste du récit et de l’adouber. L’alchimie entre Tabby et Christian me plaît d’autant plus que cela permet enfin de développer un personnage masculin. Cela contraste par la romance avec les aspects les plus sombres de l’histoire de la saison. Faran de son côté ajoute une dimension plus touchante alors qu’elle perd confiance en Henry. Après ce qu’elle a vécu dans l’épisode précédent, on peut dire qu’elle n’est pas laissée tranquille.
Dans l’ensemble, cet épisode fonctionne assez bien mais n’a pas la dynamique des trois précédents. J’ai donc préféré « Hell House ». On replonge directement dans la révélation de « Friday the 13th » sur l’égalise de la maison de Kelly comme « hell house ». Imogen peut reprendre sa place de leader de la série dans cet épisode et tout va tout de suite beaucoup mieux. J’aime le côté personnage féminin fort qu’incarne Imogen. Si les autres « menteuses » ont toute quelque chose à apporter, c’est Imogen qui incarne le mieux les éléments que la série nous propose. Les célébrations du mois des fiertés ont une place importante dans cet épisode. Cela permet d’ajouter une dimension festive qui équilibre avec les éléments horrifiques et sinistres. Et comment ne pas aimer voir Pretty Little Liars: Summer School utiliser Bloody Mary de Lady Gaga (qui avait fait le buzz l’an dernier grâce à une vidéo Tiktok la mettant sur une scène de la série Mercredi).
J’aime le mélange de thriller et d’horreur avec des commentaires sociaux plus touchants (même si ce n’était pas le point fort de Pretty Little Liars: Summer School l’an dernier). La série sait associer ces thématiques et surtout créer un récit qui fonctionne. J’ai déjà hâte de voir ce que la suite va bien pouvoir nous proposer car pour le moment c’est plutôt bon et rassurant.
Note : 6/10 et 7/10. En bref, deux épisodes qui permettent de faire des révélations et avancer l’histoire tout en créant de nouvelles dynamiques pour les personnages.
Disponible sur max
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