12 Juin 2024
Pretty Little Liars: Summer School est une agréable surprise. La série développe une intrigue qui tient sa barque avec une certaine solidité, notamment car la série tire un peu plus du côté du slasher que la première saison. Cela offre une nouvelle approche narrative qui donne réellement un vent de fraîcheur au récit. Bloody Rose, notre nouvelle vilaine de la saison, est introduite avec parcimonie. La série n’en fait pas des tonnes et utilise la vilaine au bon moment et à bon escient. Ces deux épisodes démontrent une maîtrise du récit. On sent qu’il a clairement été écrit sur une saison complète et pensé comme tel, pas écrit à la louche d’épisodes en épisodes. Alors que nos héroïnes baissent la garde dans cet épisode, c’est pour mieux se faire rattraper. Pretty Little Liars: Summer School a quelques moments effrayants qui ne sont pas sans faire écho à certains slashers des années 2000 (ou même la série Scream).
Maintenant que l’intrigue de l’agression sexuelle n’est plus, j’espère que Pretty Little Liars: Summer School va pouvoir se concentrer sur ses éléments horrifiques plus que certaines intrigues qu’elle ne maîtrisait pas toujours l’an dernier. Si le troisième épisode n’offre pas plus d’informations que ça par rapport aux deux précédents, il permet surtout de renforcer l’idée que tout le monde pourrait bien être impliqué dans l’histoire. Je pensais que l’on allait perdre Mouse dans cet épisode mais elle parvient à s’en sortir au dernier moment. L’incendie de l’épisode est un véritable climax réussi qui engage forcément le téléspectateur et donne envie de voir la suite. La construction des épisodes est assez similaire puisque l’épisode 4 est lui aussi construit de cette façon avec une fin mettant en danger un personnage (qui parvient à s’en sortir au dernier moment).
La rencontre entre Bloody Rose et Mouse a forcément des conséquences sur cette dernière. Mais Imogen de son côté a une autre idée : surveiller le Dr Sullivan. Si certaines intrigues comme celle de Tabby et son nouveau projet ou encore celle de Noa ne sont pas spécialement excitantes j’ai adoré le danger qui attend Faran à la fin de l’épisode. L’épisode nous donne tout de même plus d’informations sur Rose Waters et surtout le lien qu’elle a et qui permet de relier le récit de la saison au reste. C’est effrayant et en même temps assez excitant. J’espère tout de même que Pretty Little Liars: Summer School saura apporter une structure plus originale dans les futurs épisodes afin d’éviter de se retrouver à chaque fin d’épisode avec une fin prévisible que l’on a déjà vu des dizaines de fois auparavant.
Note : 7/10. En bref, cette saison est vraiment excitante et en s’inspirant des slashers des années 2000, elle a trouvé une nouvelle façon de se raconter.
Prochainement sur max
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