Critique Ciné : A Trop Jouer (2024, Netflix)

Critique Ciné : A Trop Jouer (2024, Netflix)

A Trop Jouer // De Marco Petry. Avec Anna Maria Mühe, Edin Hasanovic et Dennis Moyen.

 

A Trop Jouer suit un schéma qui réussi bien souvent au cinéma français. Le Prénom, Le Jeu et j’en passe. Notre amour des vaudevilles fonctionne. A Trop Jouer se déroule donc en grande partie à huis clos dans une maison avec tout un tas de jeux (de société et autres) et des aventures qui vont partir en sucette rapidement. Jan et Pia sont en couple depuis peu de temps et ils s’aiment. Pia décide alors d’inviter Jan, pour le présenter, à la traditionnelle soirée jeux avec ses amis. Mais alors qu’il veut à tout prix faire bon impression, la disparition du cacatoès du couple organisateur et l’arrivée de l’ex de Pia vont pimenter un peu tout ça. Afin de faire grimper la tension, A Trop Jouer nous offre toute une série de jeux différents qui vont petit à petit échauder les esprits. Je dois avouer que sur ce principe ça fonctionne assez bien car cela donne un semble de rythme à A Trop Jouer. 

 

Un jeune homme souhaite faire bonne impression lorsqu'il rencontre les amis de sa nouvelle petite amie pour la première fois, mais il voit l'ex de cette dernière débarquer à son tour.

 

A Trop Jouer ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit mais le film est particulièrement agréable à suivre. Je ne me suis pas ennuyé même si le jeu de certains est parfois moins bon que d’autres. Car l’avantage de A Trop Jouer c’est qu’il n’y a pas vraiment de ventre mou. Le film est en mouvement constant, proposant quelques lignes amusantes de dialogue tout en faisant évoluer le récit à sa sauce. Comme dans tout vaudeville, A Trop Jouer nous offre une ribambelle de révélations, de jalousies, de quiproquos, de sous-entendus fâcheux et de règlements de comptes. C’est séduisant car finalement le scénario est assez malin de bout en bout. Pourtant, le début de A Trop Jouer ne m’a pas spécialement emballé. L’histoire de Jan, propriétaire d’un magasin de vélo (!) et ce côté gros benêt m’ont donné l’impression que le film n’irait pas loin.

 

La rencontre avec Pia, tout est rapidement expédié pour rapidement créer cette fameuse soirée. Et c’est là que A Trop Jouer peut réellement commencer. Marco Petry ne fait rien d’exceptionnel derrière sa caméra mais nous sommes sur Netflix donc on peut le pardonner. A Trop Jouer est une sorte de téléfilm de luxe qui a tout de même les moyens de ses ambitions sans chercher à faire plus que ce qui lui incombait au départ. Grâce à quelques séquences amusantes, on passe finalement un très bon moment. Après tout, le genre a toujours fonctionné sur moi et A Trop Jouer, sans chercher à le révolutionner, parvient à en tirer quelque chose de divertissant. Je n’attendais rien du tout de la part de ce petit film et finalement j’ai réussi à être surpris dans le bon sens. C’est pile poil ce dont j’avais besoin pour oublier la morosité ambiante. 

 

Note : 6/10. En bref, un vaudeville qui fonctionne grâce à une énergie constante qui permet au spectateur de ne jamais s’ennuyer. On en oublie alors facilement certains défauts. 

Disponible sur Netflix

 

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