21 Juillet 2010
Inception // De Christopher Nolan. Avec Leonardo Dicaprio, Marion Cotillard et Ellen Page.
Je savais que ce film allais être un incompris du cinéma. Christopher Nolan à qui l'on doit les deux derniers volets de Batman (dont l'excellent The Dark Knight) débarquait dans le grand bain des blockbuster américain avec Inception, un film avec une tête d'affiche et pas des moindres j'ai demander Mr Leonardo Dicaprio mais aussi avec une histoire qui sur le papier peut paraître complexe mais pas besoin d'être un autiste pour comprendre le film. Et voilà, ce film divise la critique et pour moi on n'est finalement pas loin du chef d'oeuvre. Tout est soigné, l'esthétisme et le scénario jusqu'au jeu plutôt symboliquement impressionnant des acteurs.
Laissez moi vous résumer l'histoire. Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence. (Allociné). C'est complexe pour vous ? Vous n'avez encore rien vu.
La première raison d'aller voir ce film est certainement pour moi son casting. Il a des acteurs qui forment une homogéniété rarement égalée au cinéma. On sent la complicité parfaite entre Marion Cotillard et Leonardo Dicaprio, rare au cinéma de voir une telle intensité dans les sentiments mais ils ont réussit. C'est donc le casting qui porte vraiment la première couche du film. Leonardo Dicaprio montre qu'il a toujours autant de talent (d'ailleurs, si je me souviens de sa filmographie il n'a pas démérité dans de très bons rôles). C'est bluffant comment il arrive à faire passer une simple petite histoire pour un grand barnum sans précédent. J'ai une nouvelle fois pris une vague mais bon, je l'ai préféré dans Shutter Island où l'intensité du personnage était à son maximum. Ensuite Marion Cotillard, moi je dis, Oscar du meilleur second rôle féminin l'an prochain. C'est obligé. Elle le mérite amplement. Même s'il est vrai que je suis un fan de l'actrice depuis un bon bout de temps déjà, elle sublime l'écran à elle seule. Une expérience en soi. Elle arriverait presque à me faire trembler dans mon fauteuil. Après ces deux là, on a Ellen Page qui n'a pas grandi côté physique mais qui, en Architecte du doux nom d'Ariane montre aussi qu'elle a toujours autant de talent. Joseph Gordon Levitt me rapellera toujours son excellente prestation dans 500 jours ensemble mais là il reste maître de lui même et c'est plutôt pas mal. Pour finir, je pense avoir découvert en Cillian Murphy un peu de talent mais c'est encore laid ses expressions sans fond.
La seconde le scénario. On est surpris presque à chaque seconde. Le film nous envoie dans un rêve, puis un rêve dans un rêve, puis un rêve dans un rêve dans un rêve et puis encore plus loin appellé les Lymbes. Le scénario qui au départ peu paraître complexe et incompréhensible est finalement plutôt facile à suivre. Je ne me souviens pas avoir été perdu dans qui est qui, où et pourquoi. J'ai été porté par les vagues du film et son envie de faire de l'écran un vrai spectacle car oui, le film est très beau à voir. On es comme transporter dans un monde, celui du subconscient, c'est tellement beau Paris qui se tortillent en feu d'article et dans tous les sens avec une facilité déconcertante à se servir de l'architecture comme terrain de jeu, une cascade et des gun fight sous la pluie en plein Los Angeles, des scènes d'hélicoptère à Tokyo, ... On a visité le monde en peu de temps avec ce film et c'est tellement fait avec classe qu'on ne peut qu'être ébloui.
Enfin, je crois que la caméra de Christopher Nolan reste un autre point. C'est quand même un projet qu'il a depuis 9 ans et qu'il arrive enfin à sortir, le réalisateur de Batman. En gros, je pense que même les plus déçu en auront eu pour leur argent car chaque partie du film peut satisfaire le téléspectateur. J'ai été charmé par la baguette magique du film mais bon ce film est un vrai bijou, un vrai chef d'oeuvre qui se regarde avec les yeux mais malheureusement ne peut être palpé. A quand la 4D ? Mention spéciale à la petite toupie qui m'aura intrigué jusqu'à la dernière image du film qui nous laisse sur nos fesses. Un twist réussit.
Note : 9.5/10. En bref, un film beau, bien écrit avec un casting 5 étoiles. Le must de l'été.
Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog