29 Avril 2022
The Baby // Saison 1. Episode 1. The Arrival.
Il y a quelque chose d’étrange dans The Baby qui peut s’apprécier mais dans sa globalité, ce premier épisode m’a un peu déçu. J’aime beaucoup le genre horrifique et lorsque cela tend vers la comédie cela peut être vraiment délirant car les deux s’associent à la perfection. Malgré les défauts de ce premier épisode, on peut apprécier le fait que les épisodes soient courts. Cet épisode ne dure que trente minutes ce qui évite de passer trop de temps sur ce qui ne fonctionne pas. Sian Robins-Grace (Sex Education) et Lucy Gaymer (Fleabag, The Widow) nous plongent au début dans ce qui ressemble à un conte horrifique. La série utilise pour ce faire un enfant et dans le monde de l’horreur les enfants sont les pires. C’est ici une sorte de métaphore pour tout ce qui est associé au fait d’être parent et aussi une femme (puisque c’est d’une femme dont il est question tout au long de cet épisode. Le vilain de cette série n’est autre que le bébé sauf que ce dernier n’est pas encore terrifiant. The Baby préfère distiller petit à petit les éléments horrifiques qu’elle compte développer afin de nous investir dans la série.
Natasha, 38 ans, apprend qu'elle attend un enfant. Tyrannique, manipulateur et doté de pouvoirs violents, le bébé fait vivre à Natacha un véritable enfer. D'où vient-il ? Que veut-il ? Et jusqu'où Natacha devra-t-elle aller pour récupérer le contrôle de sa vie ?
L’épisode se repose aussi sur le charme de Michelle de Swarte. Elle incarne Natasha, l’héroïne de la série, dont toutes les amies ont des enfants sauf elle. J’apprécie le fait que The Baby questionne la parentalité et le besoin d’avoir des enfants au travers d’une femme sceptique qui se retrouve justement avec ce bébé sur les bras. Pour autant, d’un point de vue purement narratif The Baby a encore des efforts à faire. D’un point de vue de la comédie c’est assez maigre. Je n’ai pas trouvé énormément de choses à apprécier dans cette partie de l’histoire alors qu’il y avait du potentiel mais c’est un peu comme l’horreur. The Baby ressemble parfois à un segment de Twilight Zone ou de Masters of Horror qui a besoin de temps pour fonctionner pleinement. Ce n’est pas que l’épisode est raté, juste que l’on aurait pu avoir quelque chose d’un peu plus rythmé. Malgré les quelques défauts que je peux trouver à The Baby, je dois avouer que ma curiosité a été piquée et que j’ai hâte de découvrir ce que la suite peut bien nous réserver;
Note : 5/10. En bref, The Baby a besoin de trouver le bon équilibre mais a du potentiel.
Disponible sur OCS US+24
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