Critique Ciné : Special Delivery (2022)

Critique Ciné : Special Delivery (2022)

Special Delivery // De Park Dae-min. Avec Park So-Dam, Heo Dong-won et Jo Hee-bong.

 

Le cinéma sud-coréen continue de m’impressionner par sa capacité à s’inspirer de tout ce que les occidentaux ont pu faire en améliorant pas mal des défauts. Special Delivery c’est un peu Le Transporteur au féminin mais avec une héroïne charismatique, loin de ce que Jason Statham pouvait faire derrière son volant. Special Delivery mélange alors un brin de comédie bien senti avec des scènes d’action et de courses poursuites énervées. L’intrigue principale du film est assez prévisible et a déjà été vue et revue des dizaines de fois au cinéma mais lorsque l’on vient voir Special Delivery ce n’est pas pour une histoire originale mais pour le divertissement procuré par les scènes d’action et les personnages. Avec une héroïne (et pas un héros), le film parvient à nous offrir un point de vue totalement différent et surtout Park So-Dam est excellente dans le rôle. Il y a à la fois le côté bad-ass que le rôle nécessite pour le personnage mais également quelque chose de plus léger qui s’avère amusant par moment.

 

Pour arrondir ses fins de mois, une ouvrière travaille au noir comme coursière la nuit. Dans le cadre de son deuxième job, elle se voit souvent confier les demandes de livraison les plus inhabituelles. Bientôt, sa nouvelle mission prend une tournure sombre...

 

Il y a un enchainement de scènes brutales contrebalancées avec la présence d’un petit garçon orphelin et Chubby un chat roux tout mignon. Ce n’est pas un film d’action Hollywoodien mais Special Delivery s’en sort tellement bien dans toutes les scènes de courses poursuites que l’on oublie complètement que l’on est entre Seoul et Busan. Tout est soigneusement mis en scène. La musique, le casting, la réalisation et le montage sont au diapason avec ce que l’on peut attendre d’un tel film et c’est ce genre d’aventures qui me fait encore plus aimer le cinéma coréen. Il y a quelques moments un peu moins palpitants où le film cherche un brin d’émotion mais l’actrice principale sait délivrer le tout et même nous arracher une petite larme dans l’épilogue. On sent que tout le monde dans le film s’est amusé et cela renforce aussi le plaisir que nous spectateurs pouvons prendre devant ce film. En dehors du côté ultra prévisible de cette aventure, je ne serais pas contre une suite si celle-ci reste du même acabit. J’ai envie de voir encore plus de films coréens de ce genre là traverser un peu les contrées pour venir nous offrir du spectacle digne de ce nom.

 

Note : 7/10. En bref, Le Transporteur n’a qu’à bien se tenir on tient ici sa version au féminin bien plus réussie.

Prochainement en France

 

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