Critique Ciné : Blank (2022)

Critique Ciné : Blank (2022)

Blank // De Natalie Kennedy. Avec Rachel Shelley, Heida Reed et Wayne Brady.

 

Après avoir vu Blank j’ai tout de suite pensé à ce film brillant qui m’avait fait découvrir Alex Garland : Ex-Machina. Blank n’est pas aussi bon et pas aussi fascinant mais il a le mérite de tenir le coup jusqu’au bout grâce à une tension psychologique rendant les actions de l’androïde imprévisibles. Natalie Kennedy (Council Culture) n’offre pas grand chose en termes de mise en scène et c’est bien dommage, rendant le film un peu trop clinique à mon goût. Pour autant, Blank réussi au travers de son scénario à jouer avec les peurs des écrivains. Et lorsqu’un robot n’a de cesse de vous forcer à débloquer ce qui ne va pas, les choses deviennent assez fascinantes. Rita, notre androïde est incarnée par Heida Reed (Poldark). Cette dernière est excellente dans sa façon d’incarner une femme forte qui va tout faire pour que l’écrivaine qu’elle a sous son toit écrive un roman digne de ce nom (l’accusant à un moment de plagiat dans une rage folle).

 

Une écrivaine désespérée s’inscrit dans une pension totalement contrôlée par une intelligence artificielle afin de soigner ce qui l’empêche d’écrire. Lorsque le logiciel gérant la pension commence à tourner au vinaigre, elle se retrouve coincée avec un androïde impossible à arrêter et aucune communication avec le monde extérieur.

 

Impossible de ne pas repenser à tout un tas de fictions quand on regarde Blank mais dans sa façon de conduire le récit, le film est assez intelligent. Notamment en mélangeant ce qui se passe dans le roman de notre écrivaine Claire Rivers et créant ainsi un véritable parallèle avec l’enfer qu’elle vit avec Rita. Alors que tout est contrôlé par une intelligence artificielle et que Henry, l’hologramme sensé l’aider se dégrade, Claire se retrouve emprisonnée. Il y a une certaine forme de tension assez intéressante qui se créé malgré quelques longueurs ici et là, rendant parfois le tout bien moins percutant. On retrouve donc toutes les qualités d’un épisode de Black Mirror ou encore La Quatrième Dimension. Blank n’est pas un film novateur du genre mais il parvient malgré tout à nous plonger dans la psychologie de ses personnages et notamment de son héroïne de façon plutôt bien vue. Les influences des fictions du genre précédentes sont là et permettent de créer aussi quelque chose de familier pour le spectateur.

 

Note : 5.5/10. En bref, The Twilight Zone continue d’influencer le monde des fictions ici en mettant en exergue les peurs des écrivains.

Prochainement en France

 

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