Maldivas (Saison 1, 7 épisodes) : sous le soleil brûlant de Rio de Janero

Maldivas (Saison 1, 7 épisodes) : sous le soleil brûlant de Rio de Janero

Il y a un côté pop telenovela dans Maldivas qui attire tout de suite l’oeil. L’une des dernières créations brésiliennes de Netflix a malgré tout pas mal de défauts. Il faut attendre la seconde partie de la saison pour voir celle-ci réellement montrer un peu de son potentiel. Tous les personnages de cette copropriété ont des secrets. Cela ne vous rappelle rien ? Pour tous les téléspectateurs de séries américaines, Maldivas a forcément de quoi faire penser aux créations de Marc Cherry (Desperate Housewives, Why Women Kill). On est loin de l’écriture du créateur américain mais la seconde partie de courte saison 1 de Maldivas permet tout de même de s’amuser avec les personnages et donc de découvrir un peu plus leurs petits secrets. Il y a tellement de mauvaises séries brésiliennes sur Netflix que Maldivas me faisait un peu peur mais avec seulement sept épisodes, la série parvient à trouver son rythme de croisière à un moment donné.

 

Quand une jeune provinciale à la recherche de sa mère s'installe dans une copropriété à Rio de Janeiro, un incendie suspect la plonge dans une enquête pour meurtre.

 

La résidence Maldivas abrite donc de nombreux occupants aux comptes en banque bien remplis. Autour de tout ça nous avons Patricia et sa meilleure amie Veronica qui savent énormément de choses sur la résidence Maldivas et ses habitants. S’ajoute à cela Liz, la fille perdue de Patricia qui revient afin de chercher sa mère après qu’elle l’ait abandonné à la naissance. A la fin du premier épisode, l’appartement de Patricia prend feu avec… Patricia à l’intérieur. Ce mystère permet de créer le sel de la saison. Il y a quelques twists sympathiques tout au long de ces sept épisodes même si Maldivas a tout de même un peu de mal à démarrer. L’introduction des personnages est parfois un brin brouillonne. Petit à petit, Maldivas nous révèle des informations sur la fameuse nuit où l’appartement a pris feu, jouant le rôle de whodunnit un peu plus percutant dans ses derniers épisodes.

 

Les intrigues secondaires qui tournent autour de cette histoire ne sont pas aussi percutantes. Nous avons forcément tous les poncifs du genre : du chantage, des relations extraconjugales, des histoires d’argent sans parler du passé de Patricia qui fait surface et permet aussi d’en apprendre plus sur elle et sa vie pas toute rose. Les personnages impliqués au fur et à mesure de l’histoire dans le meurtre de Patricia ne sont pas toujours intégrés de la façon la plus fluide. On sent que Maldivas sort les gros sabots. En même temps, nous sommes dans une série qui aime grossir les traits de ses personnages afin de nous en amuser. Malgré tout cet environnement clinquant que la série tente de créer, beaucoup de personnages n’arrivent pas à briller et deviennent même inintéressants (Rayssa, Victor ou encore Milene ne sont pas développés de la meilleure des façons).

 

Dans une série comme celle-ci, il faut trouver le bon équilibre entre l’humour et la tragédie. Maldivas ne trouve pas toujours le ton juste (comme les blagues sur la scène de crime qui en plus de ne pas être utiles sont ridicules). Comme dans ses propres influences, Maldivas mélange tout un tas de pièces de puzzle. Certaines fonctionnent ensemble très bien et d’autres pas du tout. Malgré ses défauts, Maldivas reste un petit divertissement sympathique qui pourra séduire ceux qui sont nostalgiques des séries de Marc Cherry, Jane the Virgin et autres consoeurs.

 

Note : 5/10. En bref, c’est passable. Maldivas ne fonctionne pas toujours mais la seconde partie de la saison s’avère un peu plus intéressante que ses débuts un peu chaotiques.

Disponible sur Netflix

 

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