Critique Ciné : The Painter (2024, direct to SVOD)

Critique Ciné : The Painter (2024, direct to SVOD)

The Painter // De Kimani Ray Smith. Avec Charlie Weber, Madison Bailey et Jon Voight.

 

Celui que beaucoup connaissent pour son rôle de Frank Delfino dans How to Get Away with Murder est propulsé héros de The Painter, un film d’action qui malgré son concept simple ne sait clairement pas quoi en faire. Il y a énormément de choses dans ce film mais quand on ne sait pas gérer un minimum ses intrigues, le résultat donne un film fourre-tout sans grand intérêt. Kimani Ray Smith (cascadeur sur la série Van Helsing) ne propose rien de visuellement excitant. Il tente clairement des choses mais comme on tenterait sur un brouillon pour mieux s’appliquer ensuite. Mais malgré toutes ses tentatives, le canevas reste fade et livide. Le manque cruel d’inspiration du script de Brian Buccellato (Think Like a Man 2) ne permet jamais de se laisser réellement prendre au jeu de cette aventure. Les multiples flashbacks en noir et blanc revenant sur la relation de notre héros avec celle qu’il a vu mourir sous ses yeux 17 ans plus tôt sont ridicules et ne font qu’alourdir le film. 

 

Un ancien agent de la CIA est contacté par une mystérieuse femme de son passé. Désormais pris pour cible par un tueur implacable, il doit faire appel à des compétences qu'il pensait avoir laissées derrière lui.

 

The Painter a besoin de beaucoup de temps pour mettre en place toute son histoire tant il y a de choses à raconter (mais si peu qui soit original). Du début à la fin, on attend la grande scène d’action qui va venir réveiller ce bazar mais il faut attendre le dernier acte. Bien que cela soit un brin plus sympathique que les débuts lancinants de cette histoire, ce n’est pas non plus brillant. Le script de The Painter se joue donc grandement sur les révélations qu’il tente de faire au fil du récit pour tenir son spectateur éveillé. Là où je m’attendais à ce que la rencontre avec cette femme mystérieuse (qui arrive après 22 minutes de film) lance enfin l’histoire, le scénario délivre tout ce qu’il y a de plus générique vu et revu dans le genre. Rien de neuf, rien d’original, juste ce que l’on pourrait attendre d’une série de seconde zone du catalogue Netflix. Et en plus d’avoir l’allure d’un mauvais Direct to DVD. 

 

S’ajoute au récit d’ancien agent de la CIA, notre héros a une passion : la peinture. Je ne comprends pas quel était le but d’ajouter ça au récit tant cela n’apporte rien si ce n’est le nom du film. Je trouve dommage d’intégrer des éléments et de ne jamais savoir quoi en faire. En soit, dès que l’action arrive au bout de trente minutes, je me suis dit que cela pourrait être un peu plus intéressant mais tout est entrecoupé de moments ennuyeux qui n’ont pas grand chose à raconter. The Painter tente de donner du sens à une histoire qui n’a aucune idée de ce qu’elle veut être. Le résultat est un film qui ne sait pas non plus ce qu’il fait là. C’est bien beau de partir sur des concepts et d’avoir des idées mais il faut que le résultat soit un minimum divertissant. Le dernier acte l’est un peu, maigre consolation. 

 

Note : 2/10. En bref, un énième film d’action qui veut raconter tellement de choses en même temps qu’il finit par ne rien raconter. 

Prochainement en France

 

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