28 Mars 2024
On Fire // De Peter Facinelli et Nick Lyon. Avec Peter Facinelli, Fiona Dourif et Asher Angel.
Ce qui est plutôt pas mal avec On Fire c’est qu’il est assez conscient de son budget mais alors quand on induit dans son récit des éléments religieux, c’est tout de suite moins ma tasse de thé. Nick Lyon, réalisateur de l’immonde La Mutante 4 (cette franchise est à voir absolument, tant elle est ridiculeusement géniale et je ne serais pas surpris que Amazon décide d’en faire un remake étant donné que la franchise appartient à MGM) s’associe à la mise en scène avec Peter Facinelli (oui, le Dr Cullen dans Twilight mais qui est aussi à l’origine de quelques direct to DVD). Le problème de On Fire n’est pas forcément visuel car finalement le film s’avère bien plus sympathique que je n’aurais pu l’imaginer (notamment dans son utilisation de l’incendie) mais son histoire qui, sur le papier, avait tout pour réussir et qui devient rapidement un mélodrame Hallmark sans grand intérêt.
L’histoire d’une famille qui vit dans une caravane dans les bois et qui est soudainement confrontée à un incendie de forêt. La survie devient leur objectif principal.
On est loin de Backdraft de Ron Howard sur l’essence même de la survie et du pouvoir du feu mais On Fire préfère enchaîner tout un tas de clichés et poncifs plutôt chiants. Nick Lyon, également co-scénariste du film, n’apporte pas grand chose sur la table. On sent qu’il est incapable d’écrire des dialogues qui valent le détour. Le fan de films autour de catastrophes naturelles que je suis aurait pu être séduit si seulement on avait eu autre chose. Car même d’un point de vue des personnages, ils sont tous écrits de façon mécanique, sans véritable âme. Les scénaristes ne délivrent rien de très original et se contentent donc des classiques du genre. Cela fonctionne par moment, beaucoup moins à d’autres. Mais On Fire a tout de même des qualités et elles sont visuelles. C’est au dessus de la mêlée dans le monde des DTV (même si la musique intempestive casse souvent le film) et les effets sont assez bons pour que l’on ne soit pas trop piqués visuellement.
Mais difficile de croire que tous ces personnages sont réellement en danger. La mise en scène ne donne jamais quoi que ce soit de fort dans ce sens là afin d’appuyer la survie et le danger. Peter Facinelli et Nick Lyon n’ont clairement pas réalisés les mêmes parties du film et cela se ressent. Nick Lyon est bien plus chevronné que Peter Facinelli (et ça se ressent dans les scènes dans les flammes vs les scènes plus mélodramatiques). Encore un film qui se vendra probablement plus pour son affiche (alléchante) que par son contenu (médiocre voire mauvais par moment). La fin de On Fire ressemble à la fin d’un téléfilm Hallmark multi-rediffusé les après-midi sur TF1 ou M6. Il trouvera d’ailleurs très bien sa place dans ces cases horaires chez nous.
Note : 4/10. En bref, visuellement c’est au dessus de la mêlée des DTV habituels mais l’histoire est celle d’un téléfilm Hallmark avec tous les bons sentiments.
Prochainement en France
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