Clipped (Mini-series, épisodes 1 et 2) : racisme et scandale dans le monde du basket

Clipped (Mini-series, épisodes 1 et 2) : racisme et scandale dans le monde du basket

Après l’arrêt de Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty, je dois avouer que le monde du basketball me manquait. Par chance, FX (Disney+ chez nous) nous offre Clipped, une mini-série racontant l’histoire des coulisses des Clippers de Los Angeles sous la direction de Doc Rivers (incarné par Laurence Fishburne). Mais au delà d’une histoire de basket, Clipped c’est avant tout l’histoire d’un scandale : celui de son propriétaire, Donald Sterling, et de son comportement raciste. Je ne connaissais pas du tout l’histoire qui a inspiré Clipped, rendant forcément le visionnage d’autant plus excitant. Mais au delà du scandale, la série décide de creuser les personnages et l’univers. Cela permet de créer un environnement divertissant et une critique sociale. Je dois avouer qu’avant de regarder Clipped, j’ai appris que c’est adapté d’un podcast de ESPN 30 for 30. Je n’ai jamais été un grand fan des séries inspirées de podcast car c’est souvent moins excitant que cela pouvait l’être sur le papier. Par chance, Clipped a dépassé mes attentes. 

 

Les coulisses de l'équipe des Clippers de Los Angeles sous la direction Doc Rivers, qui s'efforce de remporter un championnat, pendant la chute imminente du propriétaire de l'équipe, Donald Sterling, dont le comportement raciste est mis en lumière par la lutte de pouvoir entre sa femme depuis plus de 60 ans, Shelly Sterling, et sa maîtresse, V. Stiviano.

 

Ces deux premiers épisodes (sur les six qui composent la mini-série) fonctionnent très bien. Encore mieux, ils donnent l’envie frénétique d’enchaîner les épisodes. La saison des Clippers de 2013-2014 est menée par le nouveau coach de l’équipe : Doc Rivers. Laurence Fishburne est vraiment un acteur à qui l’on peut faire tout jouer. Cela donne un certain cachet à la mini-série. Mais Doc est déterminée à faire des Clippers une équipe capable d’entrer en championnat (et remporter quelques matchs). Sauf que derrière cette équipe il y a le propriétaire, Donald Sterling, incarné par un Ed O’Neill excellent. Il se trouve que ce dernier est un véritable cancer pour toute l’entreprise. Il fait des économies sur tout ce qui peut être économiser, juge les agents libres en fonction de leur race et se moque finalement un peu de tout ça. Il fait même défiler ses potes dans les vestiaires comme si les joueurs étaient de véritables bêtes de foire. 

 

O’Neill est parfait dans le rôle. Il nous offre le portrait d’un humain auquel on ne peut pas s’attacher pour un sou. Mais c’est aussi ce qui fait une des forces du récit. Après tout, c’est le comportement de Donald qui engage le scandale qui va ruiner les Clippers. La vie de Sterling est aussi sacrément intéressante. Outre ce qu’il fait de foireux avec son équipe de basket, il a deux femmes. Les deux femmes sont engagées dans une bataille qui n’a pas de fin et que la série rend excitante. Là où Winning Time était centrée sur le monde du basket et des joueurs qui ont fait les heures de gloire des Lakers, Clipped s’intéresse à la fois à l’histoire personnelle de chacun des personnages emblématiques de l’affaire en plus du monde du basket. Avec beaucoup de personnages à gérer, Clipped aurait pu être un échec. Par chance, ce n’est jamais le cas rendant le tout assez excitant à bien des égards. 

 

Note : 8/10. En bref, une mini-série qui démarre sur les chapeaux de roue. 

Disponible sur Disney+

 

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