14 Avril 2025
Pendant cinq jours, Lyon va sentir la poudre et le cuir tanné. Oublie les croissants et les bouchons, du 14 au 18 avril 2025, ce sont les flingues, les fuites et les regards en coin qui prennent le pouvoir. Le Festival Les Mauvais Gones revient pour une 7e édition, et si t’as encore jamais mis les pieds dans une salle UGC pendant cette semaine-là, tu rates quelque chose de vraiment pas très légal.
Pas besoin d’un badge de flic pour rentrer. Les UGC Ciné Cité Confluence et UGC Internationale ouvrent grand leurs portes à tous les amoureux du cinéma de gangsters, du polar bien noir, et des films qui sentent le bitume chaud. Le genre de films où ça parle peu, mais ça cogne sec. Où les silences pèsent plus que les punchlines, et où chaque plan est tendu comme un guet-apens.
Mais Les Mauvais Gones, c’est pas juste des films à rallonge avec des types en costard. C’est une ambiance, un délire cinéphile et urbain, avec des projections scénarisées, des décors dans les halls de ciné, des animations qui te plongent dans le film avant même que la lumière s’éteigne.
Cette année, le festival balance du très bon. Entre pépites récentes et classiques rechargés, voilà ce qui va se passer sur l’écran :
Lundi 14 avril : Borgo de Stéphane Demoustier, ambiance prison et tension millimétrée.
Mardi : soirée double avec L’Oncle suivi de Shéhérazade – Marseille, tendresse et violence qui s’embrassent.
Mercredi : Paradise Lost, parce qu’il n’y a jamais trop de drogue et de jungle dans une semaine.
Jeudi : Dogman, parabole mordante signée Matteo Garrone.
Vendredi : Bullet Train, un baroud d’honneur bien stylisé pour finir en vitesse.
Et pour couronner le tout ? Margot Bancilhon en marraine du festival. Classe, charisme, et sensibilité à vif. Elle incarne à merveille cette génération d’acteurs qui naviguent entre ombre et lumière.
Pas besoin de mot de passe ou de code. Juste un billet, dispo en ligne sur lesmauvaisgones.fr ou direct aux cinés. Dix balles la séance, huit pour les jeunes et les futés. Et si t’es vraiment accro, y’a un pass festival pour tout voir sans avoir à planquer sous les sièges.
Parce que c’est authentique. Parce que ça colle à la ville. Lyon a ce truc cinégénique, ces ruelles sombres, ces quais de Saône un peu trop calmes la nuit. On n’est pas à Cannes ici, y’a pas de tapis rouge, mais y’a du vécu, de l’amour du cinéma, et des mecs passionnés derrière l’orga.
Le Festival Les Mauvais Gones, c’est un hommage au cinéma qui frappe fort, qui secoue les tripes et te laisse des images en tête pendant des jours. C’est aussi l’occasion de rencontrer des gens qui savent parler de films sans te sortir une thèse sur Godard. Ici, on cause peloche, baston et mise en scène, avec une bière à la main.
Bref, si t’aimes le ciné qui tape là où ça fait du bien, le genre de films qui ne demandent pas la permission pour s’inviter dans ta tête, bloque ta semaine. Du 14 au 18 avril, Lyon ne dort pas. Il regarde, il écoute, et il se souvient.
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