23 Octobre 2023
The Mill // De Sean King O’Grady. Avec Lil Rel Howery, Pat Healy et Karen Obilom.
Sur le principe, cet hybride de Cube, Labyrinthe et tous ces films enfermant des personnages en mettant à mal leur propre psychologie, cela peut être une bonne idée. Cependant, The Mill est prévisible dès le départ. Pas la totalité car je ne pensais pas forcément que c’était une expérience vécue grâce à une machine qui projette des images dans l’esprit du héros mais j’avais vu venir le twist qui nous amenait à découvrir que cet homme était là pour passer un test. Jeffrey David Thomas (All American: Homecoming) nous concocte alors un scénario qui manque cruellement d’ambition. Je me suis ennuyé pendant plus d’une heure et demie alors que le récit a vraiment du mal à décoller et à faire quelque chose de son potentiel. On s’attend tout de même à un twist, à ce que le film soit capable de nous prendre de court mais ce n’est jamais le cas. C’est pire que ça, la fin du film est encore pire que ce qui se passe dans cette prison imaginaire.
Un homme d’affaires se réveille dans une cellule de prison à ciel ouvert avec au centre un vieux moulin à farine. Il est alors contrait de travailler comme une bête de somme et doit trouver un moyen de s’enfuir avant la naissance de son enfant.
Les films qui mettent en scène des personnages et leur psychologie à mal, on l’a vu dans d’autres films. Je pense notamment au dernier du genre qui m’a surpris et c’était La Plateforme (Netflix). Mais ce à quoi cet épisode ressemble le plus c’est à un épisode de Black Mirror qui aurait triplé sa durée pour tenir dans un film entier. Les thématiques de The Mill sont simples mais le scénario ne sait jamais quoi en faire. Le film n’est jamais subtile dans sa critique du capitalisme. Mais est-ce encore actuel ? Pas forcément. Le problème de ce film c’est qu’il tente quelque chose mais ne sait clairement pas dans quelle direction conduire son récit. Cela devient rapidement ennuyeux et une vraie perte de temps. Lil Rel n’est pas forcément mauvais dans le rôle du héros mais il n’offre rien d’exceptionnel non plus. Jusqu’au bout j’ai eu envie de croire que Sean King O’Grady (We Need to do Something) serait capable de faire quelque chose mais il n’en est rien. A ce moment, il serait bon de revenir sa copie.
Note : 2/10. En bref, une bonne idée de départ qui déraille dans son exécution.
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