Dates in Real Life (Saison 1, épisodes 1 à 3) : l’amour au temps du metaverse

Dates in Real Life (Saison 1, épisodes 1 à 3) : l’amour au temps du metaverse

Dates in Real Life parle d’un sujet assez intéressant sur le rapport des jeunes avec les réalités virtuelles par rapport à la réalité, celle de tous les jours. Ida passe sa vie en ligne et son petit ami, Marvin, qu’elle n’a jamais rencontré en dehors de son avatar lui annonce qu’il a une petite amie. Le monde d’Ida s’écroule et elle va découvrir ce que c’est que de rencontrer des mecs, coucher pour la première fois. Dates in Real Life est remplie d’une tendresse folle où le personnage d’Ida devient tout de suite attachant dans ses aventures. Ce n’est pas toujours simple de capturer la jeunesse et ses premières fois à l’écran mais Dates in Real Life le fait avec délicatesse. On est touchés par Ida car on est forcément tous passé par les premières fois même si la série décide de changer un peu le point de vue de départ. Ida, qui s’est toujours réfugiée dans des univers virtuels, des amours virtuels et des univers créés de toute pièce par programmation, doit trouver un moyen de s’épanouir dans la vie. 

 

Ida passe la majorité de sa vie en ligne. Quand son petit-ami, Marvin, qu’elle n’a jamais rencontré, lui annonce qu’il a une petite-amie dans la vraie vie, son monde s’écroule. Ida se donne pour objectif de rencontrer un homme pour de vrai, sans jamais perdre l’espoir de reconquérir Marvin.

 

Ces trois épisodes forment le début d’un récit initiatique où elle va comprendre que la vraie vie ce n’est pas du tout comme dans un jeu vidéo. Qu’il y a des bas mais aussi de beaux moments à vivre. Dates in Real Life questionne les relations amoureuses à l’époque du metaverse, quelque chose qui est d’ailleurs en train de prendre de l’ampleur au Japon par exemple. Mais la série norvégienne que l’on nous propose ici est différente (et en même temps un symbole de l’état actuel des relations amoureuses). Les jeunes sont perdus dans les artifices que le monde a créé pour eux (l’écran). Trois épisodes de 25 minutes c’est assez court pour se plonger pleinement dans les aventures d’Ida mais elle sait le faire avec une telle simplicité, une envie folle de découvrir la vie, que l’on ne peut qu’être accroché au récit. Je n’ai pas envie de quitter Dates in Real Life car finalement c’est l’une des meilleures séries rom-com de ces dernières années. 

 

Pas seulement par sa proposition visuelle originale, mais aussi par son histoire tellement moderne. Mais cela va beaucoup plus loin avec Dates in Real Life quand dans l’épisode 3, Ida découvre qu’elle a été roulée dans la farine depuis des années. Les conseils de ses amis joueurs en ligne ne sont pas forcément les meilleurs mais il y a aussi dans tout ça quelque chose de cocasse et touchant. Comme si tout ces gens découvraient finalement les relations amoureuses. Chacun vit quelque chose à travers l’autre, à travers ses expériences et forge finalement l’être que nous sommes jusqu’à la fin de nos jours. Jakob Rorvik a créé une vraie pépite ici et Gina Bernhoft crève l’écran dans ce rôle de jeune qui pourrait très bien permettre à tous de se retrouver en elle par ce qu’elle vit dans la série. 

 

Note : 8/10. En bref, un coup de coeur. 

Diffusée dans le cadre du Festival Séries Mania 2024. Prochainement en France 

 

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