Critique Ciné : Sting (2024)

Critique Ciné : Sting (2024)

Sting // De Kian Roache-Turner. Avec Noni Nazlehurst, Jermaine Fowler et Alyla Browne.

 

Les araignées semblent avoir le vent en poupe dans le cinéma d’horreur ces derniers temps. Après l’excellent Vermines sorti en décembre 2023, voici donc Sting. On retrouve l’immeuble, les morts qui vont s’accumuler les uns après les autres et ainsi une ambiance où un insecte, qui grossi à vu d’oeil, va semer la terreur. Tout part d’une araignée qui débarque dans une maison de poupée récupérée par une jeune fille de 12 ans. Elle l’adopte et décide de la nourrir. Et elle a raison de le faire car l’araignée a faim, TRÈS faim. Kian Roache-Turner (Wyrmwood: Chronicles of the Dead, Road to the Dead) nous plonge dans un univers feutré, assez sombre qui ne cherche pas pour autant à créer un mystère. Le but de Sting est celui d’un slasher avec une araignée en guise de tueur assoiffé de sang. On ne saura jamais d’où vient cette araignée (probablement une origine alien) et l’on sent que ce n’était pas le but du réalisateur et scénariste. 

 

Une enfant de 12 ans adopte une petite araignée. L'animal grandit de façon disproportionnée, tout comme son appétit pour le sang frais.

 

Sting reste un film imparfait, souvent biberonné à ses pairs sans réellement chercher une sortie moins simpliste. Mais c’est un film de créature plutôt réussi, qui se joue de notre perception des instants afin de créer la surprise. On ne sait jamais vraiment où est l’araignée et nous laisse alors dans l’attente d’un jump-scares. Là aussi, tous les jump-scares ne sont pas forcément réussis mais ils ne sont pas ratés non plus. Au contraire, Sting joue assez bien de toutes les peurs des arachnophobes avec malice. La différence de Sting c’est que le film se concentre sur Charlotte, une jeune fille de 12 ans un brin rebelle qui découvre que sa mère lui a menti sur son père et qui manque de soutien de son beau père (lui qui n’a de cesse de lui mentir afin de la mettre dans sa poche). Elle tombe alors sous le charme de cette araignée et c’est là que tout peut commencer. 

 

Au delà de ça, Sting s’amuse aussi avec ses personnages. Il y a pas mal de moments assez amusants, des dialogues plutôt corrects qui apportent un angle plus comique (comme avec la vieille dame qui a Alzheimer, ou encore l’exterminateur, ou encore la bourgeoise un brin Karen à ses heures perdues). C’est cet ensemble de personnages aux personnalités différentes et complémentaires qui fait finalement la force du récit. L’araignée est là, tapis dans l’ombre et reste une excuse pour développer un récit de voisinnage dans un immeuble. C’est un brin trop maigre de ce point de vue là pour en garder la totalité mais Sting reste suffisamment divertissant pour tenir ses promesses. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre mais Sting a cette ambiance des films d’horreur Shudder que j’aime plutôt bien en ce moment donc allez-y, régalez-vous. 

 

Note : 6/10. En bref, un film de créature plutôt sympathique et divertissant. 

Prochainement en France

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article
Z
salut toi<br /> un bon article je vais le voir seulement a <br /> sa sortie en dvd seulement.<br /> bonne journée
Répondre