20 Mars 2025
The Equalizer (2021) // Saison 5. Episode 12. Trust No One.
L’épisode 12 de la saison 5 de The Equalizer nous plonge dans une enquête captivante mêlant mystère, histoire et enjeux personnels. Robyn McCall et son équipe se retrouvent embarqués dans une chasse au trésor qui va bien au-delà d’une simple légende. Cet épisode, riche en action et en émotions, nous offre également un nouvel éclairage sur les relations entre les personnages, notamment sur l’évolution du couple Robyn-Dante et sur la manière dont chacun jongle avec ses propres dilemmes personnels.
Si « Taken » nous montrait une Robyn aux prises avec ses instincts de justice face à un criminel abject, « Trust no One »nous offre un tout autre décor : une énigme historique aux multiples rebondissements, prouvant que The Equalizer sait aussi varier les genres tout en conservant son ADN. C’est désormais officiel : Robyn et Dante sont en couple, et même Instagram l’a validé ! Pourtant, si Robyn a déjà annoncé la nouvelle à sa famille, l’étape suivante – rencontrer les proches de Dante – semble plus délicate. Ce qui est intéressant ici, c’est que ce n’est pas Robyn qui freine, mais bien Dante.
Il craint la réaction de ses enfants, en particulier de son plus jeune fils, qui espère encore voir ses parents se remettre ensemble. C’est une approche réaliste qui rappelle que The Equalizer ne se contente pas de scènes d’action : la série prend aussi le temps d’explorer les implications personnelles des choix de ses personnages. Tout comme Robyn jongle entre son rôle de mère et de justicière, Dante doit trouver un équilibre entre sa vie privée et ses responsabilités familiales. Cette hésitation rend leur relation plus authentique et montre que, même si leur complicité est forte, il reste des obstacles à franchir.
L’intrigue principale de l’épisode tourne autour du meurtre du professeur Johan Kincaid, un historien persuadé d’avoir découvert un indice clé sur le légendaire trésor perdu du capitaine William Kidd. Ce mythe, qui fascine les chercheurs depuis des siècles, attire forcément des convoitises, et Kincaid l’a appris à ses dépens. Sa fille, Ariel, qui n’a jamais partagé la passion de son père pour l’histoire, se retrouve brutalement plongée dans un monde où les vieux parchemins valent plus que l’or. Avant de mourir, Kincaid lui a envoyé des documents en lui recommandant de ne faire confiance à personne.
Ce détail, qui semble anodin au début, prend tout son sens lorsque des mercenaires s’introduisent chez elle et la frappent pour récupérer les fameux carnets de recherche. On retrouve ici une dynamique proche de « Legacy », où une affaire familiale venait bouleverser un personnage secondaire. Mais contrairement à cet épisode, où l’héritage était symbolique, ici, il est bien réel… et convoité par des criminels prêts à tuer pour l’obtenir. L’un des moments les plus rafraîchissants de l’épisode vient de Harry, qui, dès qu’il entend parler de chasse au trésor, ne peut cacher son enthousiasme.
Ce côté geek passionné lui donne une énergie différente des autres personnages et permet d’alléger un peu l’ambiance parfois pesante des enquêtes de Robyn. Son expertise en cryptographie et en histoire lui permet d’analyser les vieux films de famille d’Ariel, dans lesquels on aperçoit les carnets de son père. Grâce à lui, l’équipe met la main sur un indice caché qui les mène à une bibliothèque. Bien sûr, les ennemis sont aussi sur la piste et un affrontement éclate. L’affrontement avec les mercenaires dans la bibliothèque rappelle que The Equalizer n’oublie jamais de mêler intelligence et action.
Ce n’est pas une simple course aux indices : c’est une lutte de chaque instant où la moindre erreur peut coûter la vie. Comme dans tout bon épisode de The Equalizer, la tension monte d’un cran lorsque l’identité du véritable coupable est révélée. Kincaid n’a pas été tué par de simples pilleurs : c’est sa propre collègue, Janet Luttrell, qui a orchestré son meurtre. Luttrell, obsédée par la découverte du trésor, n’a pas supporté que Kincaid lui échappe en envoyant ses notes à sa fille. Elle s’introduit chez Ariel, accompagnée de mercenaires, et n’hésite pas à tuer un policier pour arriver à ses fins.
Cette séquence est particulièrement bien mise en scène, renforçant l’idée que la soif de richesse peut pousser à des actes irréparables. Mais la véritable surprise vient à la fin : le trésor existe bel et bien ! Contrairement à ce que tout le monde croyait, Kincaid avait raison, et son dernier indice, un mot mal orthographié – “truss” au lieu de “trust” –, était en réalité la clé du mystère. Ce qui distingue The Equalizer, c’est sa capacité à offrir des conclusions qui ont du sens. Plutôt que de voir le trésor disparaître ou être confisqué par des autorités corrompues, la série choisit une approche plus noble : la moitié ira au musée, et l’autre servira à financer des bourses pour les étudiants défavorisés en histoire.
Ce choix est en parfaite adéquation avec les valeurs de la série : The Equalizer n’est pas seulement une série d’action, c’est aussi un show qui met en avant la justice, la solidarité et la transmission du savoir. L’épisode se termine sur plusieurs notes intéressantes : Robyn et Dante prennent leur temps pour construire leur relation, ce qui la rend plus crédible. Delilah, en voyant Ty se débattre pour survivre, comprend qu’elle est plus privilégiée qu’elle ne le pensait. Harry prouve encore une fois qu’il est un membre indispensable de l’équipe, capable de transformer une passion d’enfance en une compétence cruciale pour leurs enquêtes.
Avec cet épisode, The Equalizer réussit à surprendre en offrant un épisode où l’action côtoie l’histoire et où les relations entre les personnages évoluent de manière naturelle. Cet épisode prouve que la série est capable de se renouveler tout en conservant son identité. Il sera intéressant de voir comment la relation entre Robyn et Dante va évoluer, surtout avec les défis familiaux qui se dressent devant eux. En tout cas, une chose est sûre : The Equalizer continue d’être une série qui, au-delà de ses scènes d’action haletantes, sait raconter des histoires humaines et captivantes.
Note : 7/10. En bref, un bel épisode de The Equalizer qui exploite tout ce qui fait le charme de la série.
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